L'évêque de Strasbourg Henri II de Veringen vidime la bulle de 773 dans laquelle le pape Adrien Ier confirmait l'organisation de l'évêché de Strasbourg, divisé en sept archidiaconats, telle que définie par Charlemagne et l'évêque Eton, et définissait les attributions des archidiacres ainsi que les droits et revenus respectifs de l'évêque et des chanoines.
Le chapitre cathédral de Mayence vidime quatre chartes de Frédéric II conservées dans les fonds de l'Eglise de Mayence, par lesquelles l'empereur concède des privilèges aux princes de l'Empire et à l'archevêque de Mayence, entre 1232 et 1234.
Charte 1 : Frédéric II révoque tous les conseils communaux, magistrats et officiers communaux, institués par les villes sans l’accord de l’archevêque ou de l’évêque, ainsi que les confréries d’artisans. Il interdit dans les villes où l’on bat monnaie la circulation d’autres pièces que celles qui ont cours usuellement. Il révoque les privilèges donnés par lui-même, ses p...
L'évêque de Strasbourg Henri II de Veringen réinvestit son avoué Anselme dans ses fiefs et s'engage à désigner ses neveux Henri et Marquard de Hunisveld comme ses successeurs à l'avouerie de Strasbourg. Il règle le remboursement à Anselme et ses héritiers de la somme de 200 marcs pour laquelle il leur a engagé l'avouerie d'Ebersheim.
Conrad von Eberstein, évêque de Spire, convient avec Berthold, évêque de Strasbourg, d'un échange de ministériaux : Béatrice, épouse d'Egelolphe de Mundingen et ministériale de l'église de Spire, dépendra de l'église de Strasbourg ; Eberhard et Thierry, bouteillers de Welresowe, dépendront de l'église de Spire.
Conrad II de Hunebourg, évêque de Strasbourg, notifie la fin de sa querelle avec le comte Rodolphe de Habsbourg, et définit leurs droits respectifs.
Le comte est libre de tout service dû à l'évêque. Seul l'évêque peut exiger l'impôt sur les biens et hommes dépendant de Rouffach ; il en remet un tiers au comte, qui doit lui prêter assistance pour la levée. Le comte exerce la justice à Rouffach en tant qu'avoué. Il renonce à l'alleu de Thierenbach en échange d'un autre alleu.
Les abbés de Murbach et de Neubourg ainsi que Sigebert, comte de Werde, délégués par l'empereur, mettent fin à la querelle entre Frédéric II et l'évêque de Strasbourg Henri II de Veringen au sujet de plusieurs fiefs en Alsace et dans l'Ortenau.
Rhinau, Mulhouse et Wasselonne appartiennent à l'évêque de Strasbourg. Les hommes de l'évêque ne peuvent être soustraits de leur service par l'empereur. Le droit de patronage, les dîmes et le domaine de Molsheim, ainsi que le marché d'Ettenheim, doivent être restitués à l'évêque. Sélestat n'a plus le droit de battre monnaie. Les hommes de Saverne relèvent de l'évêque et no...
Le roi de Germanie Henri VII et l'évêque de Strasbourg s'accordent sur leurs droits respectifs en Alsace et dans l'Ortenau.
Rhinau, Wasselonne et Molsheim seront remis à l'évêque. Les avoueries de Rhinau, Molsheim, Mutzig et Bischoffsheim dépendront toujours du roi, leurs revenus seront divisés à parts égales entre le roi et l'évêque. Le roi remet à l'évêque tous les hommes de l'Évêché demeurant à Saverne et l'évêque fait de même avec les hommes du roi demeurant à Rosheim. L'évêque cède tous se...
Le légat apostolique Conrad d'Urach se prononce comme arbitre dans la querelle opposant l'empereur Frédéric II et son fils Henri VII à l'évêque de Strasbourg Berthold Ier de Teck au sujet de plusieurs fiefs en Alsace et dans l'Ortenau.
Les droits et revenus de Rhinau, Mulhouse et Molsheim reviennent à l'évêque, qui nomme également les maires de Mulhouse, Molsheim et Mutzig. L'évêque cède en fief à l'empereur et à son fils les avoueries de Mulhouse, Molsheim et Mutzig, dont les revenus seront divisés entre eux à parts égales, ainsi que Wasselonne et les hommes de Westhoffen. En retour, l'avouerie de Bisch...
Berthold Ier de Teck, évêque de Strasbourg, concède en fief à Simon de Linange, comte de Dabo, le château de Guirbaden.
Hermann V de Bade-Bade et Henri Ier de Bade-Hachberg, margraves de Bade, remettent à Berthold Ier de Teck, évêque de Strasbourg, la succession de leur nièce, la comtesse Gertrude de Dabo, et en particulier les châteaux de Guirbaden, Bernstein, Eguisheim et Dabo.
Siegebert, comte de Werde, et son fils Henri, confirment que la succession de la comtesse Gertrude de Dabo, contestée aux magraves de Bade par le duc de Brabant, revient à Hermann V de Bade-Bade et Henri Ier de Bade-Hachberg.
Henri VII, roi des Romains, s'engage à faire confirmer avant la prochaine Epiphanie par son père Frédéric II l'accord qu'il a passé avec l'évêque de Strasbourg Berthold Ier de Teck, par lequel il concède en fief à l'évêque les biens issus de la succession de la comtesse de Dabo. Le château de Guirbaden sera remis à l'évêque avant Noël. Henri VII remet en caution à l'évêque le château de Wickersheim (Ostwald), gardé par les frères Henri et Albert de Hohenstein, qu'il devra racheter 1000 marcs d'argent si l'accord n'est pas ratifié par l'empereur.